jeudi 26 février 2015

Paléo Nutrition - Julien Venesson (Partie 3)

Je vous retrouve aujourd'hui pour la troisième et dernière partie de mon article sur la paléo nutrition! Retrouvez dans cet article tous les aliments à préférer et ceux à BANNIR progressivement.


Excusez la pauvre qualité de mon tableau, si vous avez du mal à le décrypter n'hésitez pas à me le faire savoir!



Julien Venesson s’est aussi notamment, intéressé à l’alimentation paléo dans le cadre de la pratique de sports de force (prise de masse, régime, sèche) et d’endurance (type course à pied), ainsi qu’à la relation que le régime paléo entretient avec la prise de compléments alimentaires dans le cadre de la pratique de sports de force ou d’endurance. Je n’en parlerais pas ici, car il y a déjà de très nombreuses informations mais j’y consacrerais très vite un article.

J’espère que mon (long) article vous a permis de mieux comprendre ce qu’est le régime paléo, je ne dis pas qu’il est meilleur ou moins bon qu’un autre, cependant je persiste à croire qu’il est véritablement adapté à notre corps et qu’il faut aller vers ce type de nutrition, soucieuse de ses conséquences sur notre corps ainsi que sur l’environnement. Il y a quelques temps, je m’étais très longuement intéressée au végétarisme et aux veganisme, j’avais lu de nombreux livres (les plus marquants pour moi : « Ces bêtes qu’on abat » - JL Daub, « No Steak » - A Caron) et j’avais même essayé (sans succès) d’adopter ce mode de vie soucieux de l’environnement, des bêtes et de notre santé surtout. Si cela vous intéresse n’hésitez pas à le dire dans les commentaires et je me ferais un plaisir de vous écrire un article sur les livres en eux-mêmes, sur mon expérience ou simplement un article général sur le sujet. 

mardi 17 février 2015

Paléo Nutrition - Julien Venesson (Partie 2)

Vous qui avez lu la première partie de mon résumé du livre Paléo Nutrition par Julien Venesson, retrouvez ici la deuxième partie de cet article dans laquelle je vous explique pourquoi...

... L’alimentation moderne est INADAPTEE !

·      Graisses

Il existe trois différentes sortes de graisses: les acides gras saturés (que l’on connaît sous forme de beurre, fromage, saindoux ou encore huile de palme), les acides gras mono-insaturés (huiles d’olive, de noix, de coco… et on trouve aussi dans les graisses animales), et les acides gras polyinsaturés (huile de noix, de tournesol, de soja, de carthame…). Les graisses les plus dangereuses ne sont pas comme on aurait tendance à le croire les acides gras saturés, c’est-à-dire celles issues des animaux mais les acides gras polyinsaturés. En effet, ces graisses représentent un véritable danger car elles stimulent la coagulation et donc la formation de caillots susceptibles de boucher les artères.

·      Œufs
 
Les œufs, malgré les croyances qui y sont associées ne représentent un danger que pour les diabétiques de type 2. La consommation d’œufs n’est donc aucunement contre-indiquée, une augmentation de la consommation de jaunes d’œufs diminuerait même le risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique de 25%. De plus, on ne constate aucun effet de la consommation d’œufs sur le cholestérol et selon une étude menée par le Pr. S. Riechman consommer des oeufs accélèrerait la progression dans le sport.


·      Céréales

Les céréales dont il est question ici sont le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, l’épeautre, le millet, le kamut, le riz, le maif et le teff. Ces céréales contiennent des anti nutriments qui bloquent l’absorption d’autres nutriments essentiels et qui à la longue provoquent des maladies auto-immunes car le corps ne reçoit pas ce dont il a besoin.
Le quinoa et le sarrasin, tout comme le bambou et la canne à sucre ne sont pas des céréales et peuvent donc être consommés.

·      Produits laitiers

Nous consommons des produits laitiers dans l’objectif de combler nos besoins en calcium, cependant nos besoins seraient apparemment largement surévalués. Cela signifie que nous consommons trop de calcium comparé à ce que nous devrions véritablement consommer, ce qui est mauvais pour notre corps. En effet, la consommation de calcium en excès diminue l’absorption des autres minéraux et ce calcium, présent en trop grandes quantités dans notre corps, se dépose dans nos vaisseaux sanguins, se rigidifie et peut se transformer en caillots susceptibles de boucher nos artères et de nous mener à la mort.
Il s’agit là de la consommation de calcium, mais pourquoi les produits laitiers ? On nous conseille de consommer des produits laitiers car ils seraient les meilleures sources de calcium, or ils ne le sont pas, ce sont les végétaux (à quantité égale un chou apporte plus que du lait) et au-delà de ça, ils sont une source dangereuse de calcium. En effet, l’insuline bovine, présente dans les produits laitiers, ressemble de très près à l’insuline humaine, mais est considéré comme un corps étranger par notre corps qui produit une réaction auto-immunitaire de rejet, et qui par conséquent va aussi rejeter l’insuline humaine qu’il produit lui-même. D’où la formation de maladies auto-immunes.

·      Pommes de terre

La pomme de terre est seulement considérée comme « bonne » depuis 1748, date à laquelle elle fut introduite à la culture agricole française. En effet, elle était interdite avant cela car elle contient de la saponine, un concentré très toxique pour l’homme qui rend la barrière intestinale spongieuse et se retrouve dans le sang après la consommation de pommes de terre.


Les autres tubercules pouvant être consommées sont : la patate douce, le topinambour, le navet, la carotte et le panais qui en plus d’être bons pour nous ont un indice glycémique bas.

·      Légumineuses

Les légumineuses, habituellement fortement appréciées et conseillées par les spécialistes, ne sont en fait pas si bonnes que ça. En effet, les lentilles de toutes sortes, les haricots , les fèves, les pois ou bien encore le soja contiennent énormément d’antinutriments qui, à l’image de ceux contenus dans les céréales, bloquent l’absorption d’autres nutriments essentiels qui à la longue provoquent des maladies auto-immunes car le corps ne reçoit pas ce dont il a besoin. L’absorption réelle des protéines contenues dans les légumineuses consommées est seulement de 50%, en d’autres termes seulement 50% des protéines contenues dans les légumineuses sont assimilées par notre corps.


·      Sel

Le sel, et c’est connu de tous, provoque l’apparition d’hypertension artérielle. L’hypertension artérielle correspond à une trop forte mise en circulation du sang dans les artères par le cœur, le sang ainsi projeté exerce une tension trop grande sur les artères qui sont donc hypertendues. À terme, cela peut engendrer des complications cardiaques, cérébrales ou rénales.
De plus, la trop grande consommation de sel est très néfaste pour l’équilibre acido-basique du corps dû à la présence de l’ion chlorure. L’équilibre-acido basique est le niveau de pH du sang, celui-ci doit être basique, mais des aliments comme le sel l’acidifient. Les fruits et les légumes contribuent à équilibrer le niveau de pH du sang.
C’est pour cela que le sel doit être supprimé de l’alimentation, mais cela doit se faire petit à petit pour ne pas choquer le corps.

·      Eau

L’eau que l’on boit aujourd’hui n’est pas bonne même si elle en a l’air. L’eau du robinet consommée par la plus grande part de la population contient des métaux lourds dangereux pour la santé, les analyses ont montré que cette eau contenait des traces de plomb, d’aluminium, de nitrates, et de pesticides. C’est pour cela que l’eau bue doit être filtrée (par une Brita ou par un frigo américain par exemple), et si elle n’est pas filtrée il est préférable de boire de l’eau de source ou de l’eau minérale, en bouteille.

Qu’en est-il de l’alcool ?
L’alcool est autorisé car il a montré de nombreux bienfaits. Néanmoins, il faut privilégier les alcools de fruits, comme le vin, et supprimé les alcools à base de céréales, comme la bière, ou de pomme de terre, comme la vodka. Le rhum est toléré occasionnellement. Par jour, un homme pourra consommer 3 verres d’alcool et une femme 2 verres.



1 verre = 10cl de vin = 2,5cl de rhum

Retrouvez bientôt la troisième partie de cet article sur le régime Paléo pour savoir comment vous alimenter paléo! À bientôt! 

jeudi 12 février 2015

Paléo Nutrition - Julien Venesson (Partie 1)

J’ai décidé de lire Paléo Nutrition, ce livre écrit par Julien Venesson (coach nutrition), car forcément cela m’intéressait mais aussi parce que mon chéri l’a acheté et me l’a proposé… Et une offre comme ça, vous le savez bien, ça ne se refuse pas !!! J’ai mis un peu de temps à m’y mettre, mais finalement il était si intéressant que j’ai décidé de vous en faire un résumé pratique je dirais !
J’ai décidé de reprendre le cheminement du livre afin de faire un article le plus complet possible néanmoins j’omets de nombreuses choses, ainsi il ne faut pas juger ce livre et ce type d’alimentation en s’appuyant uniquement sur mon article.



La paléo nutrition, qu’est-ce que c’est en quelques mots ?
Une alimentation qui se base sur la manière dont se nourrissaient nos ancêtres au paléolithique (l’homme était alors pêcheur-cueilleur, c’était il y a 200 000 ans) sous prétexte que notre génome de l’alimentation (ou quelque chose comme ça, vous l’aurez compris je suis plus littéraire que scientifique) n’a pas évolué entre temps alors que notre mode d’alimentation a lui fondamentalement changé. C’est donc en quelque sorte un retour aux sources de l’alimentation « pour la santé et la performance ». En effet, manger paléo rendrait plus performant dans le sport et serait bien plus adapté à notre corps, ce qui nous permettrait d’éradiquer de nombreuses maladies (dont les auto-immunes).


Les Mythes du Paléo


1. On meurt très jeune
Il est vrai que lorsqu’on s’imagine la mort au Paléolithique, aucun de nous ne visualise de personnes âgées, on se dit plutôt que les Hommes vivaient jusqu’à 30 ans (et c’est déjà bien beau) puis salut bonsoir ! Détrompez-vous, vous n’allez pas en croire vos yeux ! Au Paléolithique, l’âge moyen de la mort serait de 54 ans. Bien sûr, c’est jeune mais déjà bien moins que ce que vous pensiez ! Ce que nous explique Julien Venesson dans cette partie c’est que l’espérance de vie à la naissance était très très basse car il n’y avait pas de moyens techniques idéaux pour mettre au monde un enfant. Ainsi, de nombreux enfants mourraient dès les premières minutes de leur vie, mais lorsqu’ils ne mourraient pas à la naissance ? Et bien 50% d’entre eux mourraient quand même avant d’atteindre l’âge de 15 ans ! (Quelle hécatombe !) Cependant, une fois la barrière des 15 ans franchie, l’homme vivait en moyenne jusqu’à 54 ans et selon les études 10% dépassaient les 60 ans.

L’exemple de l’île de Kitava en Papouasie Nouvelle Guinée
Dans cette île, les hommes vivent comme au paléolithique, ils se nourrissent de la même manière, se soignent de la même manière et meurent de la même manière. Néanmoins, on constate que si l’espérance de vie à la naissance est de « seulement » 45 ans, une fois cet âge atteint, un habitant de l’île de Kitava vivra en moyenne jusqu’à ses 80 ans et le décès sera probablement causé par un accident, une blessure ou un affrontement plutôt que par une maladie dégénérescente ou pas.

L’homme qui se nourrit comme au paléo avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui n’a donc AUCUN souci à se faire quand à l’âge ou la raison de sa mort.

2. On se nourrit exclusivement que de viande


FAUX ! Et oui même si nous avons cette image de nos ancêtres grognant et léchant des os d’animaux dont nous ignorons tout, nous nous trompons ! En effet, les hommes ne se nourrissaient pas que de viande, certains même n’en mangeaient pas du tout (Sur l’île de Kitava par exemple, les protéines animales proviennent uniquement et exclusivement de poissons). L’homme, au paléolithique, adaptait son alimentation en fonction de la région dans laquelle il se trouvait et aussi en fonction de la saison ! L’homme était alors un opportuniste, il prenait là où il était le plus simple de prendre, ainsi quand le temps lui était favorable il dévorait des végétaux, sinon il chassait. On constate ainsi que 73% de la population du Paléolithique, consomme majoritairement des calories (protéines, lipides) d’origine animale, contre 14% qui tirent majoritairement leurs calories de végétaux.

L’homme mange de la viande, certes, mais aussi des végétaux. D’où l’appellation chasseur-cueilleur !

3. L’homme est-il végétarien par nature ?

Certains considèrent l’homme comme un végétarien au même titre que le singe dont il est le descendant… Ceux-là ont tort. En effet, le singe, plus précisément, le chimpanzé est un omnivore, comme le prouve sa dentition qui comporte des canines dont il se sert pour manger des termites ou de petits mammifères qu’il a attrapé à la chasse. Cette théorie s’appuyant sur l’anatomie de l’homme et celle du singe est donc faussée.
De plus, l’homme trouve dans les produits animaux des nutriments essentiels à sa bonne santé et donc à sa survie : acides gras Omega-3, Taurine, Vitamine B12, créatine, acide urique… Et, plus flagrant encore, son enzyme qui fabrique l’acide urique est 12 fois moins active que chez un herbivore (comme une vache), ce qui prouve bien que le corps sait où se procurer ce dont il a besoin pour éviter de « se fatiguer » et fait de plus en plus appel aux produits d’origine animales. L’homme est donc loin d’être végétarien, même par nature.

Attention, Julien Venesson ne critique en aucun cas le végétarisme qu’il estime être une question d’éthique plus que de santé. Il soutient néanmoins la cause animale à travers les associations L214 et Sea Sheperd.

4. On ne mange que des aliments crus

Selon les chercheurs, la maitrise du feu par l’homme remonte à 2 millions d’années, l’homme au paléolithique faisait donc cuire certains de ses aliments (dans de grandes feuilles, comme « en papillote »). La cuisson a de nombreux avantages : destruction des bactéries, des anti nutriments toxiques et amélioration de l’absorption de bonnes substances (révélées par la cuisson) et de la biodisponibilité des nutriments contenus dans les aliments, c’est-à-dire une meilleure absorption des nutriments (par exemple un œuf apporte moitié moins de calories, soit de nutriments cru que cuit). Néanmoins, la cuisson a aussi des inconvénients : notamment la diminution des teneurs en vitamines C, B1, B2, B6 de 10 à 60% mais aussi, et plus grave encore, l’oxydation de certaines huiles (tournesol, lin, pépins de raisins, carthame) qui produisent de l’acrylamide ou de l’aldéhyde, composés cancérigènes reconnus présents dans les gaz de pots d’échappements et dans la cigarette.

Il convient donc d’alterner entre aliments crus et aliments cuits tout en en respectant la bonne cuisson.

5. On pratique le jeûne intermittent


L’idée selon laquelle l’homme pratiquait le jeune intermittent au paléolithique s’appuie sur le fait qu’on estime qu’il devait y avoir des périodes d’abondance en alternance avec des périodes de famine. Or, cette supposition se révèle être fausse, en effet, rien ne permet de vérifier cette hypothèse et plus important encore, les premiers signes de famine dont nous avons réellement preuve accompagnent les débuts de l’agriculture. Ainsi, l’idée de jeûne est complétement faussée, de plus elle n’a aucun effet bénéfique sur la santé, ni sur les performances physiques, qui, au contraire seraient motivées par un système de fractionnement des repas (soit l’inverse du jeûne puisqu’il s’agit là de manger 5 à 6 fois au long de la même journée).



Dans la partie 2 de mon résumé, je vous expliquerais pourquoi l'alimentation moderne est inadaptée et comment s'alimenter Paléo!