J’ai
décidé de lire Paléo Nutrition, ce livre écrit par Julien Venesson (coach
nutrition), car forcément cela m’intéressait mais aussi parce que mon chéri l’a
acheté et me l’a proposé… Et une offre comme ça, vous le savez bien, ça ne se
refuse pas !!! J’ai mis un peu de temps à m’y mettre, mais finalement il
était si intéressant que j’ai décidé de vous en faire un résumé pratique je
dirais !
J’ai
décidé de reprendre le cheminement du livre afin de faire un article le plus
complet possible néanmoins j’omets de nombreuses choses, ainsi il ne faut pas
juger ce livre et ce type d’alimentation en s’appuyant uniquement sur mon
article.
La
paléo nutrition, qu’est-ce que c’est en quelques mots ?
Une
alimentation qui se base sur la manière dont se nourrissaient nos ancêtres au
paléolithique (l’homme était alors pêcheur-cueilleur, c’était il y a 200 000
ans) sous prétexte que notre génome de l’alimentation (ou quelque chose comme
ça, vous l’aurez compris je suis plus littéraire que scientifique) n’a pas
évolué entre temps alors que notre mode d’alimentation a lui fondamentalement
changé. C’est donc en quelque sorte un retour aux sources de l’alimentation
« pour la santé et la
performance ». En effet, manger paléo rendrait plus performant dans le
sport et serait bien plus adapté à notre corps, ce qui nous permettrait
d’éradiquer de nombreuses maladies (dont les auto-immunes).
Les Mythes du Paléo
1. On
meurt très jeune
Il
est vrai que lorsqu’on s’imagine la mort au Paléolithique, aucun de nous ne
visualise de personnes âgées, on se dit plutôt que les Hommes vivaient jusqu’à
30 ans (et c’est déjà bien beau) puis salut bonsoir ! Détrompez-vous, vous
n’allez pas en croire vos yeux ! Au Paléolithique, l’âge moyen de la mort
serait de 54 ans. Bien sûr, c’est
jeune mais déjà bien moins que ce que vous pensiez ! Ce que nous explique
Julien Venesson dans cette partie c’est que l’espérance de vie à la naissance
était très très basse car il n’y avait pas de moyens techniques idéaux pour
mettre au monde un enfant. Ainsi, de nombreux enfants mourraient dès les
premières minutes de leur vie, mais lorsqu’ils ne mourraient pas à la
naissance ? Et bien 50% d’entre eux mourraient quand même avant
d’atteindre l’âge de 15 ans ! (Quelle hécatombe !) Cependant, une
fois la barrière des 15 ans franchie, l’homme vivait en moyenne jusqu’à 54 ans
et selon les études 10% dépassaient les 60 ans.
L’exemple de l’île de Kitava en Papouasie
Nouvelle Guinée
Dans cette île, les hommes vivent comme au
paléolithique, ils se nourrissent de la même manière, se soignent de la même
manière et meurent de la même manière. Néanmoins, on constate que si
l’espérance de vie à la naissance est de « seulement » 45 ans, une
fois cet âge atteint, un habitant de l’île de Kitava vivra en moyenne jusqu’à
ses 80 ans et le décès sera probablement causé par un accident, une blessure ou
un affrontement plutôt que par une maladie dégénérescente ou pas.
L’homme
qui se nourrit comme au paléo avec les moyens dont nous disposons aujourd’hui
n’a donc AUCUN souci à se faire quand à l’âge ou la raison de sa mort.
2. On se
nourrit exclusivement que de viande
FAUX ! Et oui même si nous avons
cette image de nos ancêtres grognant et léchant des os d’animaux dont nous
ignorons tout, nous nous trompons ! En effet, les hommes ne se
nourrissaient pas que de viande, certains même n’en mangeaient pas du tout (Sur
l’île de Kitava par exemple, les protéines animales proviennent uniquement et
exclusivement de poissons). L’homme, au paléolithique, adaptait son
alimentation en fonction de la région dans laquelle il se trouvait et aussi en
fonction de la saison ! L’homme était alors un opportuniste, il prenait là
où il était le plus simple de prendre, ainsi quand le temps lui était favorable
il dévorait des végétaux, sinon il chassait. On constate ainsi que 73% de la
population du Paléolithique, consomme majoritairement des calories (protéines,
lipides) d’origine animale, contre 14% qui tirent majoritairement leurs
calories de végétaux.
L’homme
mange de la viande, certes, mais aussi des végétaux. D’où l’appellation
chasseur-cueilleur !
3. L’homme
est-il végétarien par nature ?
Certains
considèrent l’homme comme un végétarien au même titre que le singe dont il est
le descendant… Ceux-là ont tort. En effet, le singe, plus précisément, le
chimpanzé est un omnivore, comme le prouve sa dentition qui comporte des
canines dont il se sert pour manger des termites ou de petits mammifères qu’il
a attrapé à la chasse. Cette théorie s’appuyant sur l’anatomie de l’homme et
celle du singe est donc faussée.
De
plus, l’homme trouve dans les produits animaux des nutriments essentiels à sa
bonne santé et donc à sa survie : acides gras Omega-3, Taurine, Vitamine
B12, créatine, acide urique… Et, plus flagrant encore, son enzyme qui fabrique
l’acide urique est 12 fois moins active que chez un herbivore (comme une
vache), ce qui prouve bien que le corps sait où se procurer ce dont il a besoin
pour éviter de « se fatiguer » et fait de plus en plus appel aux
produits d’origine animales. L’homme est donc loin d’être végétarien, même par
nature.
Attention, Julien Venesson ne critique en
aucun cas le végétarisme qu’il estime être une question d’éthique plus que de
santé. Il soutient néanmoins la cause animale à travers les associations L214
et Sea Sheperd.
4. On ne
mange que des aliments crus
Selon
les chercheurs, la maitrise du feu par l’homme remonte à 2 millions d’années,
l’homme au paléolithique faisait donc cuire certains de ses aliments (dans de
grandes feuilles, comme « en papillote »). La cuisson a de nombreux
avantages : destruction des bactéries, des anti nutriments toxiques et
amélioration de l’absorption de bonnes substances (révélées par la cuisson) et
de la biodisponibilité des nutriments contenus dans les aliments, c’est-à-dire
une meilleure absorption des nutriments (par exemple un œuf apporte moitié
moins de calories, soit de nutriments cru que cuit). Néanmoins, la cuisson a
aussi des inconvénients : notamment la diminution des teneurs en vitamines
C, B1, B2, B6 de 10 à 60% mais aussi, et plus grave encore, l’oxydation de
certaines huiles (tournesol, lin, pépins de raisins, carthame) qui produisent
de l’acrylamide ou de l’aldéhyde, composés cancérigènes reconnus présents dans
les gaz de pots d’échappements et dans la cigarette.
Il
convient donc d’alterner entre aliments crus et aliments cuits tout en en
respectant la bonne cuisson.
5. On
pratique le jeûne intermittent
L’idée
selon laquelle l’homme pratiquait le jeune intermittent au paléolithique
s’appuie sur le fait qu’on estime qu’il devait y avoir des périodes d’abondance
en alternance avec des périodes de famine. Or, cette supposition se révèle être
fausse, en effet, rien ne permet de vérifier cette hypothèse et plus important
encore, les premiers signes de famine dont nous avons réellement preuve
accompagnent les débuts de l’agriculture. Ainsi, l’idée de jeûne est complétement
faussée, de plus elle n’a aucun effet bénéfique sur la santé, ni sur les
performances physiques, qui, au contraire seraient motivées par un système de
fractionnement des repas (soit l’inverse du jeûne puisqu’il s’agit là de manger
5 à 6 fois au long de la même journée).
Dans la partie 2 de mon résumé, je vous expliquerais pourquoi l'alimentation moderne est inadaptée et comment s'alimenter Paléo!
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