Au lycée j’étais la fille la moins sportive du monde, celle qui se
cachait dans les vestiaires, celle qui simulait un mal de crâne, un mal de
ventre, une tendinite et j’ai même réussi à échapper à l’épreuve de sport au
bac ! J’étais devenue une pro dans l’art de ne pas faire de sport, je
donnais le meilleur de moi-même pour échapper à ces deux douloureuses heures de
la semaine… Je n’avais pourtant pas toujours été ce gros loukoum qui refusait
de bouger ses fesses, enfant je participais à de nombreuses activités
sportives, et j’ai fait acheter à mes parents la panoplie de la parfaite petite
sportive… En passant des chaussons de danse aux bottes d’équitation sans
oublier la jupette de tennis, vous l’aurez compris mes parents ont dépensé des
fortunes et tous ces fabuleux accessoires dont j’étais si fière au passage en
caisse sont finalement restés au placard.
Il faut dire aussi que mes parents n'étaient pas sportifs du tout, et bon
je préférais le confort de mon canapé plutôt que celui de mes baskets.
Comment une antisportive comme moi s’est-elle mise à courir 5 à 6 fois
par semaine ?
Mon engouement, mon enthousiasme pour le sport ne s’est révélé que très
récemment, puisque mon premier footing remonte au 11 avril dernier… Et non, je
ne me suis pas motivée comme ça d’un coup par l’opération du saint esprit, non,
non mon père m’y a trainé ! Je râlais, je trainais des pieds, je voulais
« juste marcher » et au final j’ai couru ! Peu, puisqu’on a dû
courir 1km2 ou 1km3 mais bon pour une première fois c’était pas mal… Et j’étais
plutôt fière ! Surtout que je venais de rencontrer quelqu’un de très
sportif qui m’encourageait à continuer dans cette voie et qui n’a cessé de me
donner de précieux conseils depuis (Retrouvez d’ailleurs mon article sur
l’importance et l’influence de l’entourage sur la motivation). Tout me poussait
donc à continuer dans cette voie, je voulais perdre mes kilos en trop, avoir
une meilleure hygiène de vie, faire quelque chose de bien avec mon corps. J’ai
donc décidé d’aller courir le surlendemain, et le lendemain du surlendemain, et
ainsi de suite, jusqu’au jour où j’ai finalement réussi à boucler mon parcours
en courant seulement, je ne marchais plus. J’avais réussi à courir environ
4,8km sans m’arrêter une minute. J’étais épuisée, c’est sûr, mais j’avais
réussi et pas si longtemps après avoir chaussé mes baskets pour la première fois
puisque dans les semaines qui suivaient j’avais déjà vraiment amélioré mon
temps et mon endurance. C’est ce qui m’a convaincu dans la course à pied, cette
capacité qu’à le corps à s’améliorer si rapidement et c’est ce qui a fait que le
footing est devenu une véritable priorité pour moi, un moment à moi, pour moi.
Aujourd’hui, quand je cours je me sens libre, je ressens une sensation
de légèreté, je me sens forte, et je me sens fière de ce que j’accomplis. Et
cette fierté que je ressens est d’autant plus forte, plus marquée, que j’ai
toujours été la non sportive, celle qui était toujours dispensée, et
aujourd’hui j’étonne mes proches. Je m’apprête d’ailleurs à courir ma première
course, le 10km de Fréjus, seulement 3 mois après avoir couru pour la toute
première fois.
Courir est la base de mon entrainement, retrouvez sur mon blog les
bienfaits de la course à pied, mes conseils pour débuter et les
transformations de mon corps!
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